Après environ 3 heures de travail, je suis enfin venue à bout de la pose de mes pseudos bolduc. 

Après avoir mesuré et tourné ce buste un nombre incalculable de fois, j'ai enfin obtenu un résultat + ou - acceptable. 

Il n'est vraiment pas facile d'apprendre seule, mais le livre m'a permis de découvrir et de commencer véritablement le moulage. 

Le modélisme de mode, Volume 3 : Moulage, les bases

Le modélisme de mode, Volume 3 : Moulage, les bases : Gilewska, Teresa: Amazon.fr: Livres

https://www.amazon.fr

Par contre, le livre en version PDF n'est vraiment pas pratique, je dois être vieux jeu car je préfére largement tourner les pages d'un livre. 

Après avoir rajouté les lignes pour les pinces d'encolure et les pinces d'emmanchures, voiçi le résutat :

Prochaine étape, les croquis pour le prochain concours de couture organisé par Pour l'Amour du Fil. 

Concours - Salon Pour l'Amour du Fil Nantes

Envoyez-nous vos créations sur le thème proposé et tentez de remporter de nombreux lots offerts par nos partenaires. A vous de jouer !

https://pourlamourdufil.com

Le styliste va tout d’abord dessiner un croquis. C’est une idée rapidement jeté sur le papier. Il peut être accompagné de photos ou d'échantillons de tissus. Les proportions ne sont pas forcément respectées. 

Le croquis n’est pas forcément la représentation du vêtement fin. Il va servir de base de travail qui va définir une tendance est un style.

Le croquis va ensuite être redessiné en figurine. C'est-à-dire en entier, avec les bonnes proportions. Si nécessaire, avec une vue de dos et de profil pour compléter les informations. 

Elle doit comporter les détails de la création, comme les poches, les revers, les cols …

Cette figurine servira de base de travail aux modélisme. Ainsi, les modélistes travailleront la toile en le reproduisant  sur un mannequin. 

Dans un troisième temps, la future création sera dessinée à plat pour qu’il devienne le dessin technique qui sera inclus dans le dossier technique. 

Le modèle sera dessiné à plat de face et de dos, et parfois de profil pour une meilleure compréhension. 

Le dessin technique est hors perspective mais les proportions doivent être respectées.

La fiche résumé PDF sur la figurine de mode est disponible ici : La_figurine_de_mode

L’histoire de la machine à coudre commence avec l’anglais Thomas Saint qui a conçu la première véritable machine à coudre. Le brevet décrit une machine fonctionnant avec une manivelle à utiliser pour le cuir et la toile. Personne ne sait vraiment si Mr Saint a construit un prototype, mais en 1874, William Newton Wilson a trouvé les dessins du brevet. Les dessins étaient tellement détaillés qu’il a construit une copie exacte, prouvant que la machine fonctionne.

Barthélemy Thimonnier est tailleur de profession et est considéré comme le premier inventeur de la machine à coudre. Pendant quatre ans, il met au point une machine en bois qui coud uniquement le point de chaînette à l’aide d’une aiguille à crochet. Les coutures ne sont pas très solides car les points ne sont pas noués. Il l’appelle « couture mécanique » ou « couseuse ». Sa machine est mise au point en 1829 et il dépose le premier brevet d’invention le 17 avril 1830.

L'entreprise Singer a été établie sous le nom I.M. Singer & Co. en 1851 par Isaac Merritt Singer. Principalement connue pour ses machines à coudre, elle a été rebaptisée Singer Manufacturing Company en 1865, puis The Singer Company en 1963. À l'origine, tous ses produits étaient fabriqués dans ses usines à New York.

Isaac Merritt Singer est l’un des fabricants de machines à coudre les plus connus, construisant un empire toujours en place aujourd’hui. Ses machines à coudre Singer emblématiques sont magnifiquement ornées et presque légendaires. Il a développé la première version de notre machine à coudre moderne, avec une pédale et l’aiguille se déplaçant de haut en bas. Il a également été inspiré par certains éléments des inventions précédentes de Howe, Hunt et Thimonnier, ce qui a amené Howe à porter plainte.

La fiche résumé en PDF est disponible ici  : Histoire_de_la_machine___coudre

L’acétate de cellulose (autrefois appelé acétol) fait partie des fibres d’origine chimique artificielle qui sont issues de transformation chimique de matériaux naturels pour en extraire la cellulose. 

Elle est l’une des toutes premières fibres synthétiques inventées par l’Homme. 

L’acétate à une surface légèrement brillante et ressemble à de la soie naturelle, ne se déforme pas à la chaleur et ne se froisse guère. Elle n’absorbe qu' environ 6% de son propre poids en humidité mais sèche très vite. Elle est très sensible à la chaleur et fond à 210° et se dissout dans l’acétone. 

L’acétate se lave à 30° et se repasse sur l’envers avec une pattemouille. Attention, car elle est très sensible aux effets de torsion et il est préférable de supprimer l’essorage. 

La fibre d’acétate offre un confort et présente des capacités d’absorption, mais elle perd de sa résistance lorsqu’elle est mouillé. 

En confection, l’acétate de cellulose peut se substituer à la soie. Elle est principalement  utilisée pour la confection de doublure de vêtements, d’habillement léger ou d’éléments de décoration.

La fiche PDF est disponible ici : L_ac_tate

Plusieurs éléments du patron sont à reporter sur le tissu. 

Avec quel outil : 

• feutre effaçable à l’air mais qui risque de s'effacer avant que l’on termine

• feutre effaçable à chaud mais qui risque de s'effacer si on repasse sans le vouloir et qui risque de laisser des marques à froid sur certains tissus

•  à la craie, mais qui risque de s'effacer à force de manipuler le tissu et qui peut manquer de précision en fonction de la finesse de la craie

• au fil de bâtis, qui une est une méthode très longue

• entailler, qui ne ne plus se voir après avoir surfilé les bords. 

Libre au choix de chacun d’utiliser une ou plusieurs méthodes. 

Ce qu’il faut marquer : 

• les crans d'assemblages à reporter dans les marges de coutures

• les pinces en prenant soin de bien noter ses pointes par un trait perpendiculaire afin de s’assurer que les 2 pinces aient la même longueur

• les pointages interne (des poches par exemple) à l’aide d’une épingle à la verticale

• les lignes de couture si vous avez des difficultés à coudre avec les repères.

Ne pas oublier votre tissu du dessous si votre tissu est dossé. 

En enlevant les pièces de patron, pensez à identifier sur l’envers de chaque pièce son nom et s’il s’agit du côté gauche ou droite. Pour ce faire, utilisez un petit bout de papier épinglé ou du scotch de peintre. 

La fiche PDF est disponible içi : Quoi_et_avec_quoi_reporter_les__l_ments_du_patron_sur_le_tissu 

Cela commence à faire un certain nombre d'articles qu'on parle des différentes origines des fibres. Mais il peut vite devenir compliqué de se souvenir de tout. 

Pour faire plus simple, voiçi un petit tabeau récapitulatif : 

Pour le détail des fibres, vous pouvez les retrouver dans la catégorie : Les tissus

Et vous souhaitez l'enregistrer et/ou l'imprimer, c'est par içi : Tableau_les_origines_des_fibres

Il y a quelque temps, on avez parlé de la facon de choisir ses aiguilles machines et son fil à coudre en fonction du projet. 

Souvenez vous, c'était içi et là. 

Ce soir, un petit résumé rapide sous forme de tableau récapitulatif sur le choix des aiguilles et fils en fonction de la compostition de projet couture. 

Car il souvent souvent dificile de se retrouver dans ce large choix. 

Bien sûr, cette liste n'est pas détaillé mais cela reste une bonne base. 

Tableau à télécharger gratuitement içi : Choix_des_aiguilles_et_fil_en_fonction_du_tissu

Les schémas de section de montage sont un élément clé de la confection textile. Ils permettent à n’importe qui et dans n’importe quelle langue de se faire comprendre, vu que ce langage est universel. 

Dans le monde de la confection textile, les schémas de montage jouent un rôle essentiel. Ces schémas décrivent la manière dont les différentes pièces d’un vêtement sont assemblées pour créer un produit final de qualité.

Comprendre les schémas de section de montage :

Les schémas de section de montage sont des dessins techniques qui indiquent comment chaque pièce d’un vêtement doit être assemblée. Ils incluent  des informations sur les coutures, les surpiqûres, les plis et les finitions. Ces schémas permettent aux couturières et aux fabricants de suivre un processus précis pour créer des vêtements de qualité. 

Optimisation de la production :

Les schémas de sections de montage sont également utilisés pour optimiser la production textile. En identifiant les meilleures méthodes d’assemblage, les fabricants peuvent réduire les coûts de production et améliorer l’efficacité. Les schémas de section de montage permettent également de minimiser les erreurs et défauts de fabrication, garantissant des produits de haute qualité. 

 La fiche PDf à télécharger sur les schémas de montage est disponible içi : Les_shemas_de_section_de_montage

La viscose fait partie de la famille des fibres d’origine chimique artificielle, obtenue à partir de cellulose régénérée de végétaux. La viscose est souvent considérée comme écologique et durable car la cellulose est extraite principalement du coton, de bambou, d’eucalyptus ou encore le hêtre. Cependant, la transformation chimique la dénature et est polluante puisque la culture de ses plantes requiert l’utilisation de pesticides et d’insecticides.

Elle peut s’appeler “rayonne”, “fibranne” ou “soie artificielle”. Elle peut être tissée mate ou brillante. Il est possible d’imiter l’effet soie, coton ou laine en variant le brillant, la finesse et la texturation. Elle s’adapte bien aux tenues amples, froncées …

Elle est agréable et douce à porter et est plus absorbante que le coton. Cependant, elle est moins résistante, se déchire plus facilement et se froisse facilement. 

Elle sert également à la confection des tampons hygiéniques. 

Pour l’entretien à la machine, un lavage à 30° avec un programme délicat. Il ne faut ni la frotter, ni la tordre, ni essorer mais la suspendre ou bien l’enrouler dans une serviette pour en extraire l’eau.

La fiche PDF sur la viscose est disponible içi : La_viscose

La soie est une fibre naturelle d’origine animale, qui provient de la sécrétion d’une chenille qui est le plus souvent la chenille de Bombyx du Mûrier. Le vers sécrète une bave et s’entoure de 800 à 1000 mètres de fil de soie en continu pour former son cocon et se transformer en papillon. La soie sauvage est, quant à elle, extraite des cocons d’espèces de chenille de ver à soie vivant en liberté. 

L’élevage des vers à soie remonte à l’Antiquité qui est resté pendant des siècles le monopole de la Chine. De nos jours, les principaux producteurs sont la Chine, l’Inde et le Japon. En France, l’industrie de la soierie se situait dans la région Lyonnaise jusqu’en 1830. Depuis 2018, la région Auvergne-Rhône-Alpes a sauvé le musée des tissus de fermeture en le rachetant. Le nouveau souffle de cette industrie s’accompagne d’une prise en compte de la souffrance animale et d’alternatives pour l'empêcher. En effet, pour récupérer le fil de soie, il faudrait couper le cocon ce qui signifierait que le fil de serait rompu. Pour l’éviter, il faut tuer les vers. Ils sont ébouillantés ou gazés, ce qui permet au cocon de rester intact et au fil de soie d’être récupéré en continu. 

La fibre de soie est très fine, facile à tisser et à teindre. Les tissus de soie sont résistants et de bonne élasticité. La soie est agréable à porter quelle que soit la température, car elle réchauffe quand il fait froid et refroidis lorsqu’il fait chaud. 

La soie peut absorber environ la moitié de son poids en humidité sans être humide au toucher. La soie favorise l’évaporation rapide. En fonction de sa qualité, son tissage et son apprêt, elle peut être souple et légère ou bien lourde et raide.

Son entretien reste toutefois délicat, car cette fibre supporte mal la chaleur et est très sensible aux traitements chimiques.

La fiche PDF à télécharger sur la soie est disponible içi : La_soie